Haaaaa greeeeeeg je crois qu on oublie l importance des cr. Enfin pour ma part c'est le cas. "Mais qu elle excellente expérience pour moi ce premier camp dans le vercor. L antre de venus d abord avec une marche d approche digne des para commandos... une très belle cavité et un ramping dont on m avait dit que même les jeunes avaient morflé l année d avant mais pas de problème mémé a  assuré.... même si j'ai du faire une micro sieste allongée dans les feuilles à la sortie haha. Deuxième temps fort pour moi la randonnée du grand Veymont Où vous m avez tous encouragée. Vos applaudissements au sommet m ont emplie d'émotions que je n oublierai jamais. Mais surtout toi greg merci de m avoir guider pas à pas et c'est le moins que l on puisse dire... enfin le gournier, et sa riviere souterraine waw quelle splendeur. Une superbe équipe et un Léon fort comme un dieu grec oui oui merci pour ton guidage. Bref de superbes moments forts, beaucoup de partage et d amitié. Love. Caro"

 

 

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Parking de la Coche. Nous entamons notre marche en direction du sommet du Grand Veymont. Nous sommes une dizaine. Les pentes sont douces durant cinq kilomètres à travers le Parc naturel régional du Vercors. Une petite pause pour réunir le groupe et boire. Chacun se couvre la tignasse car le soleil est bien présent. Nous ne tardons pas à apercevoir le Grand Veymont qui a l'aspect d'une barre stratigraphique rocheuse de forme concave.

 Les pentes vont progressivement s'accentuer et le groupe se distancer. Greg se tient à l'arrière pour soutenir ceux qui flânent. « Nous irons tous au paradis : Toi et moi ». Chacun ira à sa vitesse. No pression. Juste celle qu'impose le Veymont. C'est long mais le paysage qui se découvre au fil de la montée vaut bien l'effort. La vue est devenue aérienne et nous découvrons le décor de l'autre côté qui rend visible la barrière des Ecrins bien plus loin. Dans notre dos se dresse une sorte de penne de casquette dressée à la verticale. J'adore. Ce que l'on voyait depuis le Parc naturel ne laissait rien deviner de ce paysage ouvert et magistral. Tel un jardin conçu pour être découvert progressivement. La nature est splendide.

 La pente est un zigzag continu jonché de cailloux. Je progresse comme je peux. Je fais une halte et redresse la tête. J'aperçois plus haut le Toy et Léon qui regardaient vers le bas. On se fait signe. Un léger vertige me prend. La pente n'est pas vraiment verticale mais elle s'en rapproche. Jean-Luc galope devant moi. Ce sentier n'en fini pas de monter. Arrivé à une arrête je crois apercevoir le sommet. Je n'y croit pas vraiment. Méfiant je me rappelle que la montagne à des réserves de sommets. Plus tu t'en approches plus elle te donne l'impression qu'il s'éloigne. On continue. Le sommet est là comme une plage au soleil rempli de randonneurs assis sur l'herbe. Le paysage de part et d'autre est superbe. Le groupe se reforme. Caroline arrive avec Greg : On l'a fait.

 Les genoux encaissent à la descente avant d'atteindre le plancher des vaches. Il reste encore neuf kilomètres à parcourir. La vitesse s'accroît à mesure que nous approchons du parking. Le Veymont est maintenant dans notre dos. Colossal. Nous rejoignons le parking : Caroline et Giliane en tête. La boucle de vingt-et-un kilomètres est bouclée. Le GPS indique mille cent mètres de dénivelé positif. J'ai soif.

 

Hughes